sculptures murales
Mes sculptures murales en polystyrène transforment des éléments initialement conçus pour protéger des machines industrielles, en territoires artistiques scénographiés. Par une extraction métaphorique, je détourne ces objets utilitaires de leur fonction d’emballage pour les réinscrire dans un contexte artistique où, peintes et collées au mur, elles évoquent des bas-reliefs qui semblent émerger de l’espace. Ces sculptures soulignent l'hybridité multimodale et l'écologie comme opportunités esthétiques.
Je repense les formes et les volumes via des sculptures murales en polystyrène recyclé – un matériau trivial transformé en modules labyrinthiques inspirées des jardins de l'architecture et des répétitions rythmiques musicales.
Dans mon acronyme: TOPOS (Territoires Opportuns à Périmètres Ouverts Scénographiés), ces territoires dialoguent avec mes photophones, qui sont des captures instantanées de textures, de formes, de matérialités. Elles questionnent la texture des choses (Dewitte) dans un monde saturé de flux indifférenciés.
Cette approche post-conceptuelle transcende les frontières : du recyclage comme improvisation écologique, du numérique comme matérialité ouverte. Une invitation aux collectionneurs et chercheurs à explorer des formes qui, légères et éphémères, résistent à la monumentalité obsolète.
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